Au moins 17 personnes ont été tuées dans les affrontements de lundi à Brazzaville, deux semaines après la réélection contestée du président congolais Denis Sassou-Nguesso, ont annoncé mardi les autorités du Congo-Brazzaville. Le gouvernement congolais a affirmé mardi 5 avril que les violences ayant poussé la veille des milliers d'habitants à fuir les quartiers sud de Brazzaville avaient fait 17 morts. Brazzaville a accusé un ancien chef de milice, Frédéric Bintsamou, d'être personnellement impliqué dans ces troubles.
Allié politique de cet ancien rebelle, Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars contre le président Denis Sassou Nguesso, a déclaré qu'il ne se satisfaisait pas de ces explications. Il a réclamé une enquête indépendante.