
La trêve olympique connaissait mardi une parenthèse au Sénat brésilien où un dernier vote, simple formalité de l'avis de tous, devait ouvrir la voie au jugement final de Dilma Rousseff, qui pourrait être destituée définitivement fin août.Après le vote d'une commission spéciale de sénateurs jeudi, le Sénat se prononce cette fois en séance plénière. La session doit durer une vingtaine d'heures.
Les adversaires de la présidente de gauche du Brésil n'auront besoin que d'une majorité simple, sur 81 sénateurs, pour pousser vers la sortie Mme Rousseff, la dauphine politique de l'ex-chef de l'Etat Luiz Inacio Lula da Silva, principal artisan de l'attribution des JO à Rio de Janeiro en 2009. La présidente de gauche a été suspendue de ses fonctions le 12 mai par la chambre haute et c'est son ancien vice-président devenu son rival, Michel Temer, 75 ans, qui assure depuis l'intérim à la tête de l'Etat. L'accusation, déjà fragile, ne reposerait plus que sur la signature de quelques décrets litigieux.







