A Alep, un cessez-le-feu et un nouvel accord ont été annoncés par les belligérants. Un développement qui intervient après une nuit de violents combats.
Les milieux du Hezbollah ont confirmé jeudi matin le rétablissement du cessez-le-feu à Alep et la conclusion d’un nouvel accord, après avoir démenti cette information annoncée plus tôt par des sources de l’opposition syrienne.
L’accord - confirmé également par un haut responsable de l'armée syrienne à l'AFP - prévoit l’évacuation des rebelles de l’est d’Alep mais aussi de blessés des localités à majorité chiite de Foua et Kefraya, assiégées par les insurgés depuis trois ans, dans le nord-ouest de la Syrie.
C’est d’ailleurs pour cette raison que le Hezbollah, l’Iran et Damas avaient saboté l’accord précédent conclu entre la Russie et la Turquie.
Les trois alliés reprochent à Moscou d’avoir présenté des concessions injustifiées par les rapports de force. Ils ont clairement annoncé via des « sources » citées par les médias, leur volonté de récolter les fruits de leur victoire sur le terrain. Ils ont donc exigé un accord global qui concernerait aussi les localités de Foua et Kefraya, ce qu’ils ont obtenu.
Ils réclament aussi un échange de prisonniers et la réduction à 2 000 au lieu de 4 000, le nombre de rebelles évacués d’Alep. Ils craignent en effet d’avoir à les combattre à nouveau dans quelques semaines à l’extérieur de la ville.