Au lendemain de l'attaque revendiquée par l’EI, et qui a coûté la vie jeudi soir à un policier en plein cœur de Paris, sur les Champs-Elysées, l’enquête se concentre sur le profil de l'assaillant, qui a été abattu par la police.
Après l'attaque revendiquée par l’organisation jihadiste État islamique (EI), qui a coûté la vie, jeudi soir, à un policier en plein cœur des Champs-Élysées, à Paris, l’enquête se poursuit vendredi, à deux jours du premier tour d'une présidentielle française placée sous haute surveillance.
Au cours de cette fusillade à l’arme automatique, qui a eu lieu à 21h, deux autres policiers ont été blessés, dont l'un grièvement, tandis qu'une touriste a été plus "légèrement" touchée par balle. L'assaillant, "reconnu" par l'EI, a été abattu par la police.
"L'auteur de l'attaque des Champs-Élysées dans le centre de Paris est Abu Yussef le Belge, et c'est un des combattants de l'État islamique", selon un communiqué publié par son organe de propagande.
Selon des sources proches de l'enquête, l'agresseur abattu est un Français de 39 ans, qui faisait déjà l'objet d'une enquête antiterroriste. "L'identité de l'attaquant est connue et a été vérifiée", a indiqué de son côté le pro
L’attaque revendiquée par l’EI, jeudi soir sur les Champs-Élysées, survient à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle. Tous les candidats ont condamné l’attentat. Fillon, Le Pen et Macron ont décidé de suspendre leur campagne.
Les onze candidats à la présidentielle participaient à une émission politique sur France 2, lorsqu’un assaillant armé d’un fusil d’assaut a fait feu sur des policiers, jeudi 20 avril sur les Champs-Élysées à Paris, tuant l’un d’entre eux. La cible policière de l’assaillant, symbolisant l'État, et le lieu choisi pour l’attaque, l'une des avenues les plus célèbres du monde, et l'un des symbole de la France, ont poussé les candidats à chambouler la dernière ligne droite de leur campagne.