Kim Yong-Jin, qui avait le rang de vice-Premier ministre, a été fusillé en juillet, annonce Séoul. Deux autres responsables nord-coréens ont été envoyés en rééducation, selon la même source.
Il était accusé d'être "un agitateur anti-parti et anti-révolutionnaire". Le ministre nord-coréen de l'Education a été exécuté et deux autres responsables du régime de Pyongyang envoyés en rééducation, a annoncé ce mercredi lors d'une conférence de presse le porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, Jeong Joon-Hee. Il a confirmé ainsi des informations sur une nouvelle "purge" en Corée du Nord.
Il "a été dénoncé pour sa mauvaise posture lorsqu'il était assis sous la tribune" lors d'une séance au Parlement puis fut soumis à un interrogatoire qui a "révélé" ses autres crimes, a ajouté le responsable sud-coréen.
JoongAng Ilbo, journal sud-coréen à grand tirage, avait initialement rapporté mardi que deux hauts cadres du régime avaient été exécutés mais parlé entre autres d'un responsable de l'Education identifié sous un autre nom. "Il s'est attiré l'ire de Kim après s'être assoupi durant une réunion présidée par Kim. Il a été arrêté sur les lieux et a subi un interrogatoire serré au ministère de la sécurité d'Etat", disait le journal.
Kim Yong-Jin avait le rang de vice-Premier ministre. Il a été fusillé en juillet, a précisé sous couvert d'anonymat un autre responsable du ministère sud-coréen. Le ministère sud-coréen a également affirmé que deux autres responsables nord-coréens avaient été envoyés en rééducation, et notamment Kim Yong-Chol, un haut responsable des affaires intercoréennes
Depuis qu'il a pris la succession de son père fin 2011, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a vraisemblablement exécuté ou limogé nombre de responsables du régime, dans le but de renforcer sa mainmise sur le pouvoir.
Les rumeurs de purges se sont ainsi multipliées sous sa direction. Le cas le plus retentissent fut l'exécution en décembre 2013 de l'oncle influent de Kim Jong-Un, Jang Song-Thaek, accusé de trahison et de corruption.