Bruxelles a mis ce jeudi 26 avril sous pression les réseaux sociaux et les plateformes, tels Facebook et Twitter, pour qu'ils luttent davantage contre la désinformation en ligne, n'excluant pas de proposer fin 2018 des mesures réglementaires, si nécessaire. L'initiative de la Commission européenne survient à un peu plus d'un an des élections européennes de mai 2019, et alors que le besoin de garantir des processus démocratiques viables grandit, comme l'a encore montré le récent scandale Facebook/Cambridge Analytica. Lors d'une conférence de presse à Bruxelles, la commissaire européenne à l'Économie numérique, Mariya Gabriel, a insisté pour donner une chance aux réseaux sociaux et aux plateformes en ligne de résoudre le problème une fois pour toute.