Pour Didier Deschamps, l’essentiel était de stopper l’hémorragie alors que ses joueurs venaient de concéder trois défaites lors de leurs quatre dernières sorties. Il peut être satisfait après le succès (1-0) face au Portugal.
A neuf mois du tournoi continental, les Bleus sont sortis indemnes et victorieux du stade José Alvalade et ses 50 000 spectateurs acquis à la cause de la Seleçao. Sixième au classement FIFA, la formation portugaise a paru davantage préoccupée par son déplacement en Albanie, lundi 7 septembre, en match qualificatif à l’Euro, que par la rencontre du jour. Sous les arcanes métalliques verdâtres de l’enceinte du « Sporting Clube de Portugal », le public lisboète a longtemps espéré que sa sélection prendrait sa revanche, onze mois après son revers (2-1) au Stade de France, en amical. Las.
La blessure de Fekir
Ironiquement, les organisateurs de la rencontre ont choisi de passer en boucle le tube disco I will survive, de Gloria Gaynor, hymne des champions du monde 1998, avant l’entrée des deux équipes sur la pelouse. Dès les premières minutes de la rencontre, les gestes techniques, souvent superflus, du capitaine Cristiano Ronaldo électrisent les supporteurs lusitaniens. Flottant dans son costume bleu, Didier Deschamps, amaigri au sortir des congés estivaux, reste debout près de son banc.