Le deuxième débat entre Clinton et Trump vire à l'affrontement personnel

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Les candidats à la Maison Blanche se sont violemment affrontés dans la nuit de dimanche à lundi lors d'un vif débat dans le Missouri. Donald Trump s'est montré beaucoup plus incisif face à Hillary Clinton qui a tenté de garder son avance.

Donald Trump a lancé dimanche 9 octobre une série d'attaques contre Hillary Clinton pour tenter de sauver sa campagne. Le candidat républicain est allé déterrer les frasques sexuelles de Bill Clinton et a même déclaré qu'il essaierait d'envoyer sa rivale en prison s'il était élu à la Maison Blanche. Florilège des échanges les plus musclés.

Dans les cordes après la divulgation de ses propos dégradants sur les femmes, lâché par nombre de ténors républicains à moins d'un mois de l'élection présidentielle du 8 novembre, le milliardaire a commencé par se défendre.

"Je n'en suis pas fier, je me suis excusé auprès de ma famille et des Américains", a-t-il lancé d'emblée évoquant la vidéo dans laquelle il relate la façon brutale dont il approche les femmes qu'il désire.

"Mais si vous regardez Bill Clinton, c'est bien pire", a-t-il ajouté, affirmant que l'ancien président, qui était présent dans la salle, avait "abusé des femmes".

Une heure trente avant le début du débat, Donald Trump avait convié des journalistes dans un hôtel où il était entouré de quatre femmes, dont trois accusent Bill Clinton de les avoir agressées dans les années 1970 et 1990, et Hillary Clinton d'avoir aidé à son mari à les dénigrer. "M. Trump a peut-être dit des choses mauvaises, mais Bill Clinton m'a violée et Hillary Clinton m'a menacée", a dit Juanita Broaddrick, qui clame ses accusations depuis des années, pour des faits remontant selon elle à 1978.

Hillary Clinton n'a pas tardé à répliquer. Le Donald Trump de la vidéo "c'est tout à fait lui", a-t-elle martelé. "Nous l'avons vu insulter des femmes, nous l'avons vu noter les femmes, sur leur apparence, les classer de un à dix", a-t-elle ajouté rappelant que le magnat de l'immobilier s'en était aussi pris "aux immigrés, aux afro-américains, aux latinos, aux handicapés"