On va dire qu’il est lui aussi 100 pour cent mauricien et pas si bête que cela. Le dodo, oiseau disparu depuis les années 1600 serait finalement intelligent au même titre que le pigeon. C’est ce que révèlent des recherches entreprises à l’université Stony Brook de New York.
Les chercheurs ont observé que la taille du cerveau du Dodo est comparable à celui du pigeon que l’on peut entrainer. De plus le dodo et son cousin le Solitaire auraient leur sens de l’odorat plus développé que d’autres oiseaux. Le dodo était un oiseau intelligent contrairement aux idées reçues sur cette espèce aperçue pour la dernière fois à L’ile Maurice en 1662. Cette quasi-certitude nous provient des recherches menées par l’ américaine Eugenia Gold de la Stony Brook University de New York et dont les travaux sont publiés dans le Zoological Journal of the Linnean Society.
La chercheuse et ses collègues ont constaté que la taille globale du cerveau du dodo par rapport à la taille de son corps était égale à celle de ses plusproches parents vivants, le pigeon nommément, dont la capacité à être formé et entrainé implique un niveau modéré de l’intelligence. Les recherches ont aussi démontré que le dodo avait une partie agrandie du cerveau responsable de l’odorat. Un trait inhabituel chez les oiseaux dont la matière grise se concentre généralement sur la vue. « le cerveau du dodo n’est ni trop grand ni trop petit. C’est exactement la taille pour sa taille de corps, " Donc, si vous considérez que l’intelligence est liée à la taille du cerveau. Les dodos avaient probablement un niveau d'intelligence similaire aux pigeons.
Bien sûr, il y a plus à l'intelligence que la seule taille du cerveau, mais cela nous donne une mesure de base " Pour examiner le cerveau du dodo, Eugenia Gold a utilisé un crâne bien conservé dans les collections du Musée d'histoire naturelle de Londres et aidée d’un scanner à haute résolution, elle a pu numériser le crâne du dodo et de sept autres pigeons, allant du pigeon commun aux variétés exotiques. Elle a également observé le cerveau du parent le plus proche du dodo, le Solitaire rodriguais, un autre géant, incapable de voler et qui a aussi disparu. Les auteurs suggèrent que, parce les dodos et les solitaires étaient au sol , ils se sont forcément appuyés sur l'odorat pour trouver de la nourriture.