
Lors de la rencontre historique, le 31 octobre en Suède, entre catholiques et luthériens réunis autour du pape François, c'est le témoignage commun face à la persécution qui a surtout été mis en avant.
Le pape François appelle cela l'œcuménisme du sang : face à la persécution, il n’y a plus ni catholiques, ni protestants ni orthodoxes. Rien que des chrétiens unis dans le témoignage suprême de leur foi.
Quand le dialogue théologique est à la peine, ce qui est le cas en Suède, le martyre des chrétiens d'Orient a une vertu : celle de reformer l'unité entre les chrétiens.
Lundi encore, le témoignage à Malmö de l'évêque chaldéen d'Alep, Mgr Antoine Audo, n'a pas échappé à la règle, il a dominé les échanges entre catholiques et luthériens et déchainé les applaudissements
Le pape a ainsi salué le courage héroïque des chrétiens syriens, qui aident ceux qui sont dans le besoin dans ce pays ravagé par cinq ans de guerre civile. Le chef de l'Eglise catholique en a profité pour demander la conversion des politiques responsables de cette situation.
Et puis, côté protestant, le président de la Fédération luthérienne a salué le témoignage des chrétiens persécutés dans le monde. Pour lui, ils nous apprennent le vrai sens du martyre, qui est de donner sa vie pour sa foi et pour être considéré comme de vrais citoyens de ces pays.







