Les forces pro-Assad consolident leurs positions dans la Vieille ville d'Alep

 |  Posted by user  |  0

Paris, Londres, Washington demandent une trêve à Alep, où ils dénoncent une « catastrophe humanitaire ». Des contacts doivent reprendre ce jeudi 8 décembre entre Russes et Américains. Depuis la nouvelle offensive des forces pro-Assad pour reprendre les quartiers rebelles, plus de 350 civils ont été tués. Et l’avancée de ces troupes se poursuit, dans l’est de la ville, la partie que les insurgés contrôlaient depuis quatre ans.

Les forces pro-Assad consolident les positions qu’elles ont prises depuis mardi 6 décembre dans les derniers quartiers de la Vieille ville d’Alep que tenaient les rebelles. L’armée et les milices syriennes ou étrangères qui lui sont alliées contrôlent désormais l’essentiel du centre historique, l’Observatoire syrien des droits de l’homme affirme même qu’ils en ont repris la totalité.

Selon des militants de l’opposition encore sur place, de violents bombardements ciblent le secteur rebelle, désormais cantonné dans le sud-est d’Alep. De son côté, l’agence de presse officielle Sana affirme que des roquettes, cette fois lancées par les insurgés, ont visé les quartiers de l’ouest, sous contrôle de l’armée. De part et d’autre de la ligne de front, on fait état de victimes.

Face à l’avancée fulgurante des troupes du régime, plusieurs factions anti-Assad ont appelé à une trêve. Une trêve qui devrait permettre, selon eux, l’évacuation des blessés qui sont dans un état critique, et celle des civils désireux de quitter l’est d’Alep. Mais cet appel n’a pas été rallié par l’ensemble des insurgés. Et les combattants n’évoquent pas de reddition.

Le camp pro-régime a d’autant moins l’intention d’accepter une trêve qu’il est sur le point de reprendre le contrôle de la totalité d’Alep, seconde ville de Syrie. Ce serait, selon Bachar el-Assad, une « étape énorme vers la fin du conflit ». C’est ce que le président affirme à un quotidien syrien.