
L'Espagne va-t-elle revivre dimanche la malédiction du pays-hôte ? C'est le rêve de toute la Russie avant le huitième de finale de "son" Mondial-2018, qui verra aussi la Croatie affronter le Danemark (20h00) pour tenter de confirmer les belles promesses entrevues lors de la phase de poules. La "Roja" condamnée à briser le mauvais sort. "Les statistiques sont faites pour être contredites", a espéré le sélectionneur espagnol Fernando Hierro. Plus que simples "statistiques", c'est carrément une malédiction que vit la "Roja" contre le pays-hôte d'un Mondial depuis les défaites contre l'Italie en 1934, le Brésil en 1950 et surtout la Corée du Sud en 2002. Le même sortilège l'a poursuit même lors des Championnats d'Europe, où elle n'a jamais réussi à battre le pays organisateur en cinq tentatives (1980, 1984, 1988, 1996, 2004). Motif d'espoir suffisant pour la "Sbornaïa" ? La sélection russe, qui est celle qui court le plus depuis le début de "sa" Coupe du monde, rêve en tout cas d'entendre de nouveau les "Rossiya, Rossiya" triomphant dans son antre du stade Loujniki de Moscou, pour poursuivre une aventure déjà réussie. "Je pense qu'on peut battre n'importe qui. On peut toujours gagner et c'est ce en quoi on doit croire, juste penser à la victoire", a lâché sans complexe l'ancien milieu russe du Real Madrid Denis Cheryshev, qui connait par coeur ses prochains adversaires évoluant presque tous en Liga.







