
Plus de 8 millions de Maliens sont appelés aux urnes dimanche ( 29 Juillet 2018) pour un scrutin présidentiel aux enjeux forts sur le plan sécuritaire. Le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, et le chef de l'opposition, Soumaïla Cissé, sont donnés favoris. Les Maliens votent dimanche 29 juillet pour un scrutin présidentiel qui pèsera sur le sort de l'accord de paix de 2015 et, au-delà, sur l'ensemble du Sahel, toujours confronté à la menace jihadiste malgré cinq ans d'interventions militaires internationales. Plus de huit millions d'habitants de ce vaste pays enclavé d'Afrique de l'Ouest, comptant une vingtaine d'ethnies, sont appelés aux urnes pour reconduire le président Ibrahim Boubacar Keïta ou élire un de ses 23 concurrents, dont le chef de l'opposition, Soumaïla Cissé, et une seule femme, Djeneba N'Diaye. La communauté internationale, présente militairement avec la force française Barkhane, qui a pris le relais de l'opération Serval lancée en 2013 contre les jihadistes, et les casques bleus de l'ONU, attend du vainqueur une relance de l'accord de paix signé en 2015 à Alger par le camp gouvernemental et l'ex-rébellion à dominante touareg, dont l'application accumule les retards.