Présidentielle américaine: ce qu'il faut retenir du dernier débat Clinton-Trump

 |  Posted by Christelle Lebrasse  |  0

Le troisième et dernier débat pour la présidentielle américaine a eu lieu mercredi soir 19 octobre à l'Université du Nevada, à Las Vegas. Hillary Clinton et Donald Trump ont été invités à s'exprimer sur l'immigration, les droits des femmes, les armes à feu, la politique étrangère ou encore l'économie. L'occasion aussi pour le candidat républicain de s'expliquer sur les scandales sexuels qui le visent. 

Pas de poignée de mains entre les deux candidats, mais un dernier débat finalement plus policé, moins violent que les précédents. Ce qui n'a pas empêché Donald Trump de dresser un bilan « apocalyptique » de la candidature d'Hillary Clinton.

Sa rivale démocrate a accusé le milliardaire d'être la « marionnette » de Vladimir Poutine. Le président russe « préfère avoir une marionnette en tant que président des Etats-Unis », a-t-elle lancé en réponse à Donald Trump qui assurait que Vladimir Poutine « n'a aucun respect » pour l'ancienne Première dame.

Quelques minutes plus tôt, les deux candidats ont violemment échangé au sujet des révélations de WikiLeaks, que le camp démocrate considère comme une interférence russe pour favoriser le magnat de l'immobilier.

Au cours de ce dernier débat, Donald Trump n'a pas voulu dire s’il reconnaîtra les résultats de l’élection, s’il venait à perdre face à Hillary Clinton. Du jamais-vu dans la démocratie américaine et cette petite phrase n’a pas fini de susciter des commentaires. Donald Trump a dit qu'il préférait garder le « suspense » quant à son acceptation des résultats. « Je verrai à ce moment-là. » « C'est terrifiant », a répliqué la candidate démocrate. 

C’est un sujet important aux Etats-Unis, le perdant doit reconnaître la victoire de son adversaire. Cette reconnaissance fait partie des fondements de la démocratie américaine. Barack Obama en a parlé avant le débat et le colistier de Donald Trump a contredit le candidat sur ce point, ce mardi 18 octobre. Comme tous les leaders républicains d’ailleurs. Mais Donald Trump n’a manifestement pas écouté les conseils de son parti. Rien d’étonnant à cela.