Déterminée à relancer les négociations de sortie de l'UE, Theresa May a plaidé vendredi pour un Brexit "soft" avec une période de transition de deux ans et s'est engagée à honorer les engagements financiers britanniques vis-à-vis des Européens.
"Nous traversons une période critique" mais "quand on se rassemble, on peut aboutir à de bons résultats", a déclaré la Première ministre britannique, qui avait choisi le cadre de l'église-musée de Santa Maria Novella, à Florence (Italie), pour prononcer son premier grand discours sur le Brexit depuis celui de Lancaster House, à Londres.
C'était en janvier, et Theresa May professait alors un Brexit "dur" et une rupture "claire et nette" avec l'UE. Mais c'était aussi avant sa déconfiture aux législatives de juin et la difficile ouverture, dans la foulée, des négociations avec ses partenaires européens.
Soucieuse de rassurer ces derniers, Theresa May a longuement répété que, malgré sa sortie de l'Union européenne, le Royaume-Uni n'avait aucune intention de leur "tourner le dos". "La réussite de nos négociations est dans l'intérêt de tous", a-t-elle insisté.